Roxanne Maillet
Roxanne s’engage majoritairement en collaborations avec des meufs, des queers. Ce n’est pas un choix constamment délibéré mais aussi dû à l’influence de ses rencontres précédentes et aux esthétiques qu’elle met en place. Sa pratique mêle entre autre graphisme, typographie, performence et écriture.
Morceaux, extraits, anecdotes d’une collaboration en crash et/ou réussie
Comme exemple d’une collaboration réussie Roxanne parle des curatrices Evelyn Simons et Isabel Van Bos pour leur exposition « I spy, I spy a little lie » avec qui elle a travaillé dans le cadre de la communication. Ici, dès la première rencontre et à chaque étape du projet, la collaboration est respectueuse, dans le dialogue et laissant beaucoup de liberté. Dans ce type de rencontres, les relations avec les commanditaires passent de professionnelles à amicales. Alors que précisément la collaboration peut s’avérer plus problématique avec les amis parce qu’on y prend moins le soin de définir un cadre. Malgré cela, Roxanne porte son attention sur les questions liées à l’affect, plus qu’aux conditions de travail et se retrouve finalement à travailler le plus souvent avec les gens qu’elle adore et qu’elle admire. C’est le cas au sein du collectif de lesbiennes Fusion qu’elle forme avec Cécile Bouffard et Clara Pacotte, parce que de l’inverse résulte des formes fades, comme toute relation sans amour ou amitié en somme.